Attendre dans la nuit
Celui qui reste éveillé attend quelque chose. Lorsque tout le monde a acquiescé au c’est bien comme ça pour aller se coucher, même riant avant demain changer tout vous verrez. Que quelque chose surgisse dans la nuit.
Beaucoup n’ont pas connu la nuit. Ou étouffée par trop d’alcool. Ou éclairée par trop de néons et investie par trop de bruits. Aux dormeurs la nuit rappelle qu’ils n’ont pas attendu, heureux l’innocent qui dort bien, heureux les rieurs qui verront demain.
Quelque chose surgit dans la nuit, si la place est calme, pour ceux qui ne dorment pas. Les chimères sont mortes avec l’imaginaire, éclairées dans leur lieu dehors, par les lumières. Dedans les autochtones demandent : alors, qui attendez-vous, hein ? Ou quelle tournure quelle forme quel style ?
Les autochtones ont garni les murs de leurs yeux. Ils étouffent. Ils allument pour voir, font du bruit et incorporent des drogues diverses. Abrutis, ils s’endorment. Leur dernier geste est d’éteindre la lumière, leux yeux ont retenu la lumière.
Nous ne parvenons pas à éteindre la lumière. Nous voulons retenir.